Les lueurs de l'aube. La lumière filtrante à travers la tanière parsemée de feuilles. Le douce brise de la rosée. Le long bâillement et étirement à son réveil. C'est ça que j'adorais, le matin. Mes petites habitudes étaient les mêmes, elle ne changeaient pas. J'étais toujours de bonne humeur. Comparer aux autres guerriers qui bronchaient et râlaient péniblement à qu'ose de leur mal de dos ou autre choses déplaisantes. Le matin, ah, le matin ! C'est si doux, si frais, si agréable ! Je sourie et me leva de ma couchette garnit de mousse et de plumes. Dehors, la clairière était déserte.

Mes moustaches frémissairent à la levé d'un souffle fort. Je bailla. En ce moment, la fatigue m'imprégnais beaucoup. Je passais tellement de temps à chasser et à m'entraîner, que cela m'épuisais. Oui, ça doit sans doute être cela. Mais au fond de moi, je savais que c'était faux. Autre chose me tourmentais. Au point de me couper le sommeil. Toutes les nuits, quand tout le monde est endormis, et que le camp est silencieux, je sors de ma tanière et je vais me poser sur le rocher, en dehors du camp, dans un endroit isolé. Vous vous demandez sans doute pourquoi ? Et bien, à vrai dire, je ne suis pas sûre de pouvoir répondre non plus. Je regardais les étoiles, et cela me redonnais joie. Je passais beaucoup de temps à observé la toison argentée. Si bien que, à mon retour dans la tanière, c'est déjà presque l'aube. C'est pour cela que je suis autant fatiguée.

Je re-bailla de nouveau. Je clapis de la gueule deux ou trois fois puis je m'approcha du centre de la clairière, là où habituellement, je mangeais. Je m'assis et fit ma toilette. C'est fou comme on ne se rend pas compte quand le soleil sors de sa tanière. Cela va si vite. J'essaye toujours d'assister à cette utopie féerique, mais, un clin d'œil, par ci, ou pars là, et c'est déjà finit.

Quand celui-ci éclaira mon pelage brun scintillant, le camp commençait déjà son activité habituelle.  

Je me dis qu'il était tant de sortir. Cela m'occuperais et me réchaufferais. Même si on était encore en saison des feuilles vertes, celle des feuilles mortes approchais à grande queue de souris. Je me leva, m'étira, puis regarda les alentours. Peut-être trouverais-je quelqu'un pour m'accompagner ? Personne ne semblais intéressez, tout le monde étaient occupés. Mais ça allait, sans tarder, bouger dans le camp et nombre de loups, auront besoin de se dégourdir les pattes. Je préfèra clamer :