La Guerre des Clans 74 Un seul territoire, quatre clans, des intrus. |
| | Auteur | Message |
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Nuage SymphoniqueApprenti(e) du Clan du Loup Messages : 14 Date d'inscription : 12/04/2015 Age : 108 Localisation : In your ass, sweetheart ♥
| Sujet: Simple ballade... Lun 4 Mai - 17:50 | |
| Nuage Symphonique
«Il y a deux jours dans une année où l’on ne peut rien faire. Ils s’appellent hier et demain. Pour le moment, aujourd’hui est le jour idéal pour aimer, croire, faire et principalement vivre» – Dalaï Lama En temps normal, Nuage Symphonique aurait dû être en train de chasser pour ses camarades, changer la mousse des anciens ou apprendre de nouvelles techniques de combats avec son mentor. Mais, aujourd'hui, la jeune louve avait envie d'aventure. Elle désirait s'aventurer en dehors de son territoire et découvrir de nouveaux lieux splendides ! La louve aux yeux d'ambre longeait un bois aux aspects étranges mais magnifique. Où était-elle ? Ça, elle n'en savait rien. Intriguée et émerveillée, Nuage Symphonique décida de s'enfoncer dans ce bois lumineux. Durant une fraction de seconde, on put lire de la déception sur la gueule de la louve : ce bois était finalement ordinaire avec de grands chênes, des sapins... Cependant, elle "ronronna" face à tant de luminosité. Les rayons du soleil transperçaient la moindre végétation que ce soit une feuille ou une fleur projetant ainsi des ombres agréables et non effrayantes. - Waaaah ! Ses yeux ambre brillaient d'excitation et de pur bonheur. Elle aimait tant ce sentiment de bien être, de gaieté et prospérité. Le printemps arrivait après un rude hiver. Une brindille craqua. Nuage Symphonique fit volte-face, crocs sortis. Elle huma instinctivement l'air à la recherche d'un campagnol ou un écureuil imprudent. Qu'allait-elle chasser ? Avait-elle, au moins, le droit de tuer le gibier sur une terre inconnue ? Nuage Symphonique haussa les épaules alors qu'un autre bruit étouffé lui parvint aux oreilles. Avait-elle bien entendu ? |
| | | Abandon des ÉtoilesNouveau membre Messages : 43 Date d'inscription : 11/01/2015
| Sujet: Re: Simple ballade... Mer 13 Mai - 2:30 | |
| Le vent froid. Glacial. Ce vent souffle dans ton cœur, il ne cesse de l’immortaliser dans une merveille glacée, l’empêchant de ressentir quoi que ce soit. Et toi, tu es là. Tu dors. Les yeux clos, tu n’as aucune conscience du monde qui t’entoure, aucune. Peut-être est-ce mieux comme ça, peut-être est-ce mieux que tu ne saches pas qui tu es réellement et ce que le monde fait, te fait. Le monde est cruel. Il en a toujours été ainsi, tu es là toi, tu rétablis le tout, tu ajustes la balance, trop franche, trop toi pour être acceptée, mais tu n’en souffres pas. Tu ne peux pas en souffrir, tu ne ressens pas. Tu ne ressens rien. Tes yeux peuvent bien se poser sur quelqu’un, tu ne réalises pas. Tout est froid, sans réel sens et tu ne cherches pas à donner du sens à tout cela. Ça ne sert à rien. Ce qui n’a pas de sens n’a pas de sens sûrement parce qu’il n’est pas supposé en avoir après tout.
Froide. Ce mot revient souvent. Tu es froide. Le monde est froid, le vent soufflant dans ton cœur, dans ton âme et ton monde, il est froid. Tout est froid, tout ce qui t’entoure du moins. Peut-être que la chaleur vient se loger ailleurs, peut-être que le froid s’en va lorsqu’il s’agit des chats, renards, loups et autres animaux autour de toi, mais en ce qui te concerne, tout est froid. Peut-être aurais-tu dû te demander pourquoi, peut-être aurais-tu dû chercher à savoir. Mais tu ne l’as pas fait, jamais et tu ne le feras pas, jamais. Parce que c’était ainsi et si c’était ainsi c’était que ça devait l’être et le rester et tu ne ferais rien pour le changer. En avais-tu seulement conscience? C’était à se demander.
Et alors tu ouvris les yeux sur un monde semblable à celui d’hier, pareil. Ne changeant pas. Identique. Encore et toujours. Lassant. Monotone. Que pouvais-tu en faire? Ce monde serait sans doute toujours ainsi, ce n’était pas de ton ressort, tu devais t’en contenter. D’ailleurs, le voyais-tu seulement correctement avec cet œil d’un bleu si pâle dont la rétine était complètement grillée et fondue, ne laissant aucun rayon de lumière atteindre ton cerveau et former ne serait-ce que l’esquisse d’une image un tant soit peu logique ? Sans doute que non. Le noir complet définit ta vision de droite, tu n’as même pas le droit à la vision périphérique de ce côté, mais tu ne t’en plains pas, tu fais avec, tu as appris ainsi.
Tu te lèves finalement, tu t’étires. Longuement. Ton autre œil, d’une couleur verte pour sa part, prend note du fait qu’il n’y a que toi dans le repaire des guerriers où tu ne sembles pas avoir ta place. Si petite. Tu ne fais pas le poids face à tes camarades de Clan qui savent ta force et ton âge, mais tu peux facilement décontenancer et battre un autre chat qui aura tendance à te sous-estimer. Petite. Faible. Jeune. Inexpérimenté. C’est ainsi que l’on te juge la première fois que l’on te voit et même les autres fois si aucune bataille n’a eu lieu, car tu ne parles pas. Ou que très peu. Tu n’as pas de voix. Du moins, c’est ce que tu penses, ce dont tu es convaincue. Tu penses ne pas avoir de voix.
Mais ta voix, ta vraie, elle est magnifique. Peut-être devrais-tu plus parler, laisser ce glapissement mélodieux sortir de ta gorge, aussi beau que ton pelage magnifiquement blanc, éclatant, bien soigné. Parce que tu ne fais que ça, te laver, te nettoyer. C’est un réflexe, quelque chose que tu ne cesses de faire. Mais en ce moment, tu ne veux pas t’occuper de ton pelage encore plus, tu veux bouger, courir, te promener. Tu ne sais où, tu sais juste que tu veux le faire, alors tu le feras. C’est ainsi que tu quittes le camp, sans même songer à te nourrir, ton estomac n’avait pas faim alors tu ne mangeais pas sans savoir que chaque partie de ton corps était aussi détraquée que pouvait l’être ton esprit.
Tu marchas. Tu ne t’en souvenais plus, tu n’en avais aucun souvenir, mais si tu n’avais pas marché tu ne serais pas là, car même dérangée tu savais qu’aucun chat ne pouvait se téléporter. Sauf que tu ne cherchas pas à en savoir plus que ça. Curieuse? Non. Ce n’était même pas ironique, car tu étais bien loin d’être curieuse. Tu étais lasse. Blasée. Tu te foutais de tout. Tu ne cherchais pas à savoir pourquoi tu étais si petite, pourquoi même un apprenti en début d’apprentissage, dès qu’il avait sept lunes, pouvait te dépasser. Tu ne te demandais pas si le Clan des Étoiles existait vraiment bien que tu n’y croyais pas. Du moins… était-ce juste d’affirmer que tu ne croyais pas en un Clan dont tu ne songeais même pas à l’existence? Probablement pas. Et alors un fumet attira ton attention. Une proie.
Tu te mis en position de chasse immédiatement. Tu aurais dû te demander où tu étais et te demander si tu avais le droit de chasser, mais une proie était une proie et tu refusais de laisser de la nourriture te filer entre les pattes alors tu posas doucement un coussinet par terre, le faisant glisser même et t’approcher de l’oiseau. Le vent était avec toi et ton odeur était repoussée au loin, il ne pouvait donc pas te sentir arriver et même si ton pelage blanc pouvait te trahir, tu parviens à l’attraper dans un bruit étouffé de jubilation. Et tu te retournas. La proie dans la gueule. Tu avanças de quelques pas avant d’apercevoir un loup. Et tu inclinas la tête. Silencieuse.
Tu ne parlas pas. Mais ton regard disait tout. Que veux-tu? Qui es-tu? Que fais-tu? Ton regard parlait. Du moins, ton œil valide.
- HRP:
Désolé, pavééé.
Dernière édition par Abandon des Étoiles le Mer 13 Mai - 23:52, édité 1 fois |
| | | Nuage SymphoniqueApprenti(e) du Clan du Loup Messages : 14 Date d'inscription : 12/04/2015 Age : 108 Localisation : In your ass, sweetheart ♥
| Sujet: Re: Simple ballade... Mer 13 Mai - 13:45 | |
| - HRP:
Ton texte est... juste super bien écrit et beau ! *0* et j'adore les pavés (même si je n'en fais point x) ) ! Juste, Nuage Symphonique est une louve apprentie
Nuage Symphonique La jeune louve s'avança prudemment comme son mentor lui avait appris, les oreilles dressées. Elle était prête. Prête à réagir au moindre danger, prête à bondir sur sa proie. Encore un ou deux pas. Des pas feutrés, silencieux. Ses griffes acérées encore petites s'enfonçaient dans la terre, perforaient des feuilles mortes. Quelques secondes plus tôt, elle avait entendu un bruit de jubilation ainsi qu'un oiseau, du moins il lui semblait. Elle n'en était pas sûre. Elle n'était jamais sûre. Puis, l'oiseau était mort. Comment ? Elle ne le savait pas. Un danger planait-il sur elle ? Était-ce un de ces misérables chats qui ne chassent pas plus gros qu'un mulot ? Ou bien un blaireau maladroit ? Nuage Symphonique frissonna avant de grimacer. Et si c'était un chien ? Un de ces maudits molosses ? Ces grosses brutes qui vous écrasent, vous renversent, pire encore vous tuent, sans ressentir la moindre culpabilité ? Ces grosses bêtes effrayantes pouvant flaire fuir l'animal le plus rusé et le plus fort ? Ces machines à tuer qui ne pensent que au sang, au néant et à l'anéantissement ? La louve aux yeux d'ambre se ressaisit rapidement refusant de se laisser aller à ses peurs. Pas question de fuir. Le présent était le présent. Il fallait le vivre au mieux pour ne pas culpabiliser plus tard perdant ainsi le temps du futur présent. Argh. Nuage Symphonique secoua sa tête. Elle pensait trop, elle détestait ça. Dès qu'une idée émergeait dans son cerveau d'apprentie, celle-ci ne pouvait ensuite s'arrêter de réfléchir. Depuis toute petite, elle s'était promis de vivre l'instant présent. Ne pas regretter le passé et ne pas s'inquiéter des conséquences, de l'avenir. L'avenir... La chose la plus cruelle en ce monde... Après ces foutus molosses bien évidemment. Quoique, c'était deux choses complètement différentes. L'une était angoissante et l'autre était... angoissante aussi. Non. L'une vous fait perdre votre temps, l'autre vous... ...tue. L'apprentie se redressa apercevant une fourrure blanche. Elle montra d'abord ses crocs en reconnaissant un renard. Ah les renards ! Que dire sur cette espèce fourbe ? Du point de vue de la louve, les renards étaient les plus rusés, elle s'en méfiait donc. Certes, ils étaient petits, légèrement plus grand qu'un chat, et avaient une bouille d'ange mais cela était trompeur. Ils établissent toujours des plans avant d'attaquer. Et quand l'heure du combat sonne... Ils se jettent sur vous, des crocs fins et aiguisés se plantant dans votre gorge puissamment ! Leur force était souvent sous estimé mais Nuage Symphonique ne laissait pas avoir à leur apparence. Puis, elle prit le temps de dévisager le renard face à elle. Un renard blanc. Elle en avait vu peu depuis son existence sur cette étrange Terre regorgeant de merveilles. Ses yeux étaient magnifiques ! L'un bleu et l'autre vert foncé... Dans son clan, Nuage Symphonique avait vu des loups aux yeux vairons et elle avait toujours été fasciné par cette particularité ! Elle s'était souvent demandé comment ils voyaient le monde, eux... Question idiote, elle en était certaine. Mais cela l'intriguait. Le monde l'intriguait et elle voulait absolument TOUT savoir avant que le destin ne l'appelle ailleurs. Elle toussota. Il n'était pas question de penser à ce qui la fascinait ou non mais plutôt à l'individu face à elle. Le renard, un apprenti sans doute, vu sa taille, pencha sa tête sur le côté mettant la louve mal à l'aise avec son regard... son regard fouilleur et empli de paroles... L'atmosphère devint soudain lourde et Nuage Symphonique rentra ses griffes. Elle ne voulait pas se battre contre ce curieux renard... Un renard étrange. Même si elle n'avait pas vu beaucoup de renard dans sa petite vie, Nuage Symphonique sentait que celui-ci était différent des autres. Sa posture, ses muscles saillants sous sa peau alors que ce n'était qu'un apprenti... Du moins, en était-elle sûre ? Oui, oui bien évidemment ! Mais ce qui la gênait le plus était son regard. L'apprentie louve avait l'impression que le petit renard blanc pouvait ses plus profondes pensées. Elle se demanda si il sentait son malaise soudain ? - Qui... Nuage Symphonique s'éclaircit la voix en raclant sa gorge devenue sèche et dit d'une voix sans émotion, se concentrant à ne pas balbutier pour ne pas montrer son malaise : - Qui es-tu ? |
| | | Abandon des ÉtoilesNouveau membre Messages : 43 Date d'inscription : 11/01/2015
| Sujet: Re: Simple ballade... Jeu 14 Mai - 0:40 | |
| Ton regard disait tout. Ton regard parlait. Et puis tu plongeas tes yeux dans ceux de la femelle, parce que tu avais compris que c’en était une, tu l’avais observé. C’était une apprentie. Elle n’avait pas les muscles des guerriers. Tu savais que ce ne pouvait être une guerrière. Sa taille était presque équivalente à la tienne, mais elle n’avait pas tes muscles et ne semblait pas être aussi entraînée que toi, mais tu restais sur tes gardes. On ne savait jamais, pas vrai ? Tu la fixais. Non… pire. Ton regard la scrutait comme si tu cherchais à savoir qui elle était. Une louve. Tu en avais déjà rencontré. Des aussi jeunes. Parce que tu allais parfois aux Assemblées. Mais tu ne leur parlais pas. Parce que tu ne parlais pas, de toute évidence. Qui était-elle? Tu te posais cette question. Simplement. On ne pouvait pas dire que c’était de la curiosité, tu n’étais pas curieuse. C’était juste une normalité.
Elle était là. Elle ressemblait à quelque chose. C’était évident. Mais tu ne savais pas à quoi. Bien sûr, tu aurais pu détourner ton regard du sien et la détailler encore plus pour prendre conscience de son physique, de son apparence bien que cela ne disait pas tout de la personne, tu étais bien placée pour le savoir. Mais tu ne le fis pas. Cela aurait été d’avouer que tu n’étais pas capable de soutenir un regard et toi, dès que tu regardais quelqu’un qui te fixait en retour, tu attendais. Tu attendais que cette personne flanche, qu’elle ne soit plus capable de soutenir tes yeux vairons. Tes yeux inexpressifs qui parlaient pourtant à ta place. Qui disaient les choses, mais qui n’exprimaient aucuns sentiments. Tu ne savais même pas ce que c’était des sentiments, comment pouvais-tu dire en ressentir alors? Tu ne disais donc pas ça. Tu ne prétendais pas être sensible. Être comme les autres.
Une apprentie. Tu avais devant toi une simple novice, du moins c’était ce qu’elle semblait être, et elle te jugerait sans doute comme les autres qui ne te connaissaient et ne t’avaient jamais vu te battre : en tant qu’une novice peu expérimentée bien que tu aies des muscles que les autres n’ont point. Et ce serait un avantage si tu venais à te battre avec elle, mais te le disais-tu, ça ? Non. Tu ne pensais pas en fait, pas vraiment du moins. Tu ne réfléchissais presque jamais tout compte fait puisque réfléchir t’emmenait en général ailleurs, dans un monde que seule toi connaissant, représentatif de ce qui se produisait dans ton cœur, la solitude et le froid régnait dans ce lieu désert qui t’appartenait. À toi. À seulement toi.
Elle te regardait elle-aussi, sans parler. Du moins, pour le moment. Parce que tu faisais partie des rares animaux de la forêt à pouvoir resté bien longtemps sans ouvrir la gueule. Tu n’avais presque jamais parlé de toute ta vie, pourquoi commencer maintenant à faire quelque chose qui te semble si futile? Ça n’aurait aucun sens. Il te fallait mieux fermer ta gueule et observer. Quitte à perdre le fil de la réalité que tu n’aimais pas. La réalité que tu n’aimerais jamais. Fade. Lassante. Blasée. Monotone. Répétitive. Fourbe. Hypocrite. Elle était ainsi, la réalité. À cacher, dissimuler, enfermée dans un secret, un silence constant, ce qui lui chantait et à affirmer, démontrer, annoncer, révéler ce qu’elle ne voulait plus garder. Elle ne te plaisait pas, la réalité. Et ce serait toujours ainsi.
Et alors que tu commençais doucement à te perdre dans tes pensées, dans un monde dans lequel on ne pouvait plus venir te chercher, la novice du Clan des Loups, ou du Loup? Peu importe, elle parla. Elle te demanda qui tu étais. Et ton regard perdit son intensité tandis que tu mettais à réfléchir à cette question. Qui étais-tu ? Une renarde. C’était évident. Une guerrière. C’était un fait peu voyant. Mais plus profondément, qui étais-tu? Outre les faits et ce que tous savaient, qui étais-tu? Une folle. Une tarée. Une guerrière qui ne savait pas ce qu’elle faisait, qui savait juste qu’elle voulait régner sur tous les Clans et qui était persuadée que le Clan des Étoiles, ce n’était rien que des menteries contées aux petits pour les amadouer.
Tu inclinas la tête alors que tu revenais sur terre, tes pensées s’estompant pour laisser place à l’image de la novice qui s’imposait avec force à ton œil vert, l’autre se perdant dans la noirceur qu’il voyait. La noirceur qu’il verrait éternellement. Et tu souris. Doucement. Pas de ce sourire qui rassure, qui apaise, mais de ce sourire qui inquiète, qui effraie. Que planifiais-tu? Tu n’en savais rien. Mais tu souriais de nouveau étrangement. Parce que tu souriais toujours étrangement, constamment en train de planifier quelque chose sans même savoir quoi. Tu ne remarquais même pas l’ambiance lourde, l’atmosphère chargée. Tu ne remarquais pas cela. Tu remarquais juste l’autre. La louve. La novice. Et tu ne répondis pas. Et après un silence assez long. Ta voix s’éleva. Dans un murmure.
« Et toi, qui es-tu ? »
Mais encore une fois, ton œil poursuivait. Et toi? Qui es-tu? Que fais-tu? Pourquoi ne réponds-tu pas? Méfies-toi.
Méfies-toi.
Elle devait se méfier. Tu ne pouvais dire pourquoi. Tu ne le savais même pas. Tout ce que tu savais, c'était qu'elle devait se méfier. De toi et de cette ambiance qui pesait désormais, que tu sentais. Tu n'avais pas peur. Ton pelage blanc éclatant était entièrement lisse, mais elle...elle devait avoir peur. Il fallait qu'elle craigne cette atmosphère qui ne disait rien qui vaille, qui ne serait jamais bénéfique. Elle te serait bénéfique à toi, mais pas à cette novice. Toi, tu étais étrange. Tu étais l'étrangeté même, à l'état pur, sans doute même un peu de la folie, alors ce qui vous entourait silencieusement et en étant invisible, c'était comme toi, tu n'avais pas à craindre ça, mais cette novice semblait totalement saine d'esprit.
Fuis. Elle devait fuir. Ton œil lui criait de rester. Contradiction.
- HRP:
Merci et désolé, j'ai corrigé. XD Encore pavé, ce rp m'inspire. :rip:
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| | | Nuage SymphoniqueApprenti(e) du Clan du Loup Messages : 14 Date d'inscription : 12/04/2015 Age : 108 Localisation : In your ass, sweetheart ♥
| Sujet: Re: Simple ballade... Dim 14 Juin - 10:02 | |
| Nuage Symphonique La jeune louve continuait de dévisager le renard face à elle, curieuse et avide dans savoir plus. L'atmosphère autour d'elle devenu plus lourd ne l'inquiétait pas. Du moins, elle repoussait sa peur car elle détestait ce sentiment de faiblesse. Elle était apprentie, nulle au combat et alors ? Peut-être était-elle faible physiquement mais son mental en disait tout autre. Toujours souriante, optimiste, elle dégageait un certain aura, elle éloignait les mauvaises choses. Elle était plus forte. La mort, la peur, la folie, l'égoïsme, la méchanceté... Elle n'en avait pas peur. Elle n'avait qu'à sourire pour mettre une barrière entre la noirceur du monde et elle. La joie. C'était sa force. Passons. Si elle avait été de nature à penser au futur, peut-être serait-elle partis pour sa misérable vie ? Mais Nuage Symphonique vit au jour le jour. Elle ne pensait pas à ce qui arriverait dans quelques minutes. Car tout est imprévisible. Et elle ne veut pas contrôler ce qui incontrôlable. Qui es-tu ? Qui es-tu ? Sa petite voix, montrant sa jeunesse, résonnait en elle. Et le renard face à elle ne répondit pas. Du moins pas pour le moment. Il n'y avait aucune réaction en la novice face à elle. Était-elle novice ? Les renards étaient tous petits. La jeune louve avait toujours eu des difficultés à faire la différences entre un novice et guerrier dans le clan des renards. Mais celle-ci était plus petite encore... La louve secoua sa tête chassant ses pensées et revint au moment présent. Le présent... Toujours être au présent. Ne pas s'évader dans la passé ni dans le futur. Car cela nous empêche d'avancer. Le regard inexpressif de la renarde changea subitement. Oh! Il était toujours aussi vide de vie mais... Nuage Symphonique discerna une profonde réflexion à sa question pourtant si simple. En demandant qui la renard était, la louve attendait juste un prénom et un clan. Elle voulait juste savoir à qui elle avait affaire : une novice, une guerrière, une solitaire ? Sans le faire exprès, Nuage Symphonique avait dû déclenché quelque chose chez la renarde. Le silence se prolongea mettant mal à l'aise la louve. Devait-elle partir ? Devait-elle réfléchir à son futur ? Non. Juste, vivre le présent. Personne ne sait réellement qui il est. Nuage Symphonique regretta d'avoir posé cette question. Elle devait sans doute partir avant que l'ennui ne la gagne. Elle n'aimait point ce face à face. La renarde n'était pas... comme les autres. Elle le sentait maintenant. Etait-elle muette ? Sourde ? Non... Elle avait réagi à la question. Ou tout simplement savait-elle lire sur les lèvres (gueule ?) - Et toi, qui es-tu ? demanda la renarde. Nuage Symphonique eu des frissons. La novice avait une voix magnifique malgré un côté rauque. Nuage Symphonique sourit (oui, un loup qui sourit c'est étrange mais il parle aussi donc bon.) pour à la fois se protéger de cette atmosphère se répétant que tout va bien mais aussi pour montrer à l'étrangère qu'elle n'était pas un danger. Nuage Symphonique n'avait aucune envie de se battre. Elle n'était pas assez musclée, n'avait pas assez d'expérience. - Je... La louve se racla la gorge. Elle ne voulait pas montrer ses sentiments confus à l'animal. La renarde avait l'air de... de beaucoup observer et c'était dangereux. Les observateurs sont dangereux. Ils savent tout, ne disent rien. Ils ne font que regarder. Alors, changeant subitement de regard, du moins, essayant d'avoir un regard dur mais accueillant à la fois, Nuage Symphonique répondit froidement : - Je t'ai posé une question. Elle attendit un moment mais voyant aucune réponse ou réaction, elle continua en articulant : - Qui es-tu ? - HS:
Désolée pour ma réponse tardive (a)
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