Patte de Charbon se leva de bonne heure. La plupart du clan dormait encore. Le renard regarda l'étendue de masse blanche qui était tombée durant la nuit. Il avait neiger. C'était amusant. Se faufilant vers la sortie du camp, le renard marchait tranquillement dans la forêt. Il était plutôt de bonne humeur, malgré le fait que la neige apporte famine et maladie, le renard était plutôt confiant. Les renards étaient forts, ils faisaient parti des espèces naturellement classées pour survivre dans la nature. Un chat, par exemple est fait pour vivre avec des bipèdes en temps que chat domestique. Le renard considéra la saison. Une saison plutôt bonne pour le changement. Mais il fallait se montrer patient. Heureusement, le renard l'était. Il cherchait chaque jour des moyens, des techniques et des mensonges pouvant le rapprocher du pouvoir. Une fois chef, il pourrait abolir le culte du clan des étoiles et sa victoire serait alors suprême.
En attendant, le renard fut pris d'une forte envie d'aller chasser. Il opina pour un territoire neutre : Le lac glacé. Etant donné qu'il avait neiger cette nuit, le lac serait sûrement entièrement recouvert de glace. Vite, il ne fallait pas rater ce spectacle.
Courant vers le lieu-dit, le renard entendit son ventre gargouiller. Une petite gâterie serait la bienvenue.
Arrivant au lac glacé, il ne regretta pas le voyage. Le lac était entièrement recouvert de glace. C'était très beau.
C'était une des vraies beautés du monde, si les guérisseurs sortaient un peu de leur tanière ils verraient qu'il y a plus beau à faire que d'attendre un signe du clan des étoiles.
D'ailleurs, le renard avait beaucoup réfléchit au sujet des étoiles. Il était maintenant persuadé que les étoiles n'étaient pas les esprits de leurs ancêtres mais des soleils, de même que celui qui le réveillait chaque matin, simplement plus loin.
Un détail attira l'attention du renard, il y avait des traces de petits pas dans la neige. Une proie !
Observant les traces, le renard sut que sa proie était un écureuil. Une chance de trouver si vite du gibier. Se plaquant au sol avec une lueur malicieuse dans le regard, le renard avança à pas feutrés dans la neige, il ne faisait aucun bruit. Il trouva alors l'écureuil. Il s'était arrêté pour creuser la neige. Bondissant, le renard l'attrapa entre ses crocs et termina son saut en un joli dérapage bien calculé dans la neige.
Avançant la proie dans la gueule, le renard s'arrêta. Il avait sentit la présence d'une chatte. Plus prudent, il se dirigeait vers le bord du lac lorsqu'il se retourna pour voir la chatte en question. C'était Fleur de Myosotis. Apparemment elle venait de raté une souris. Amusant. Le renard laissa volontairement ses beaux yeux noisette prendre un air supérieur.
- << Tu n'aurais pas pu faire attention cervelle de souris ! Tu viens de faire fuir ma précieuse proie, espèce de mal adroit de saleté de renard ! "Le renard n'avait même pas vu la proie en question. C'était de la faute de la chatte si elle ne savait pas cadré la direction de sa proie. On apprend ça aux apprentis normalement. Enfin, au clan du renard.
Patte de Charbon ne laissa pas partir sa bonne humeur par cette rencontre imprévue. Lui qui ne faisait que chasser, le voilà insulter par une vulgaire chatte malpolie. Le renard détestait les gens malpolis. Le guerrier n'aimait pas les chats et il savait que c'était réciproque. Il était sur que la réaction de la chatte n'aurait pas été la même si elle avait rencontré un léopard.
Il posa très visiblement son écureuil afin que la chatte puisse voir que la chasse n'était qu'une question de talent. Talent regroupant l'intelligence, la technique et l'effort physique. Inutile de rejeter la faute sur les autres et de se lamenter sur une proie perdue.
-On commence par un bonjour il me semble. Mais ne t'inquiète pas, je met ton impolitesse sur le compte du résultat de ta chasse.Les magnifiques yeux noisette du renard brillaient tellement fort que c'était insultant.
Le renard ne montrait aucun signe hostile. Il ne montrait pas les crocs et son pelage n'était pas hérissé. Il restait néanmoins près à esquiver ou à parer une attaque.