L'éternel souffle du vent. Le vent qui voit tout, qui supporte sans broncher, qui nous harcèle de son puissant souffle sans se soucier de rien. Le vent est fort, libre. Tu as toujours voulu être comme lui. Sans frontières, sans maitre. Seul conquérant de ses rêves... Ah ça te fait soupirer de frustration. Toi et tes rêves libertins d'une terre qui t'appartiens, que tu domines de ta puissance. Tu es persuadé d'être un maitre né. Que ton destin est de manipuler et de dominer. C'est pourquoi tu te sens supérieur à tous. Mais toi et tes états d'âme, c'est compliqué. Même très incohérents et aléatoires. Donc ne nous éternisons ni sur le sujet ni sur ta phase de déprime philosophique à laquelle tu es plongé. Ton regard dans les vagues fixes des images invisibles à tous. Tu es assis, comme un idiot, pensif, ici, personne, aucun bruit. Seul ce vent arrogant qui te rend jaloux de par son esprit libre. Tu soupirs encore une fois. Le bruissement des feuilles... Tu te rend compte que tu somnoles seulement au moment où ont te rendre presque dedans.

Tu fais un bond en arrière et grogne de frustration. Même si ce n'est qu'Étoile Sauvage, chef de la meute. Enfin, meute, clan, cela revient au même. Pour toi cela restera une meute de par ton passé. Tes habitudes ne changeront jamais, même face au clan. Tu te demandes encore une fois comment t'as fait pour devenir guérisseur... D'un soupir tu étudies la question posée. Ton habitude voudrait l'envoyer boulée car tu n'aimes pas que l'on te parle de haut. Alors que c'est ton chef. Tu vas faire le gentil toutou et courber l'échine, hein?


« En effet, ce n'est que moi. Je te retourne la question. Que vaut le déplacement de notre leader en ce lieu ?»



C'est volontaire, l'appuie sur le "que". Tu affiches une mine de marbre, et une voix neutre a en faire peur. Et tu souris. Un sourire sans expression. Les poils de ton menton son légèrement hérisser. Ce qui oprouve ton ennuie profond dans le chaos de ta folie...

« Voyons, Ai-je ne serais qu'insinué que je ne te respecte pas ?
Si tel aurait été mon avis, je te l'aurais fait comprendre, que je
ne t'appréciais pas. Tu es peut-être jeune pour une chef mais tu
sais aussi que j'ai une expérience supérieure et que je te
conseillerais sans autre jugement...»

Toujours le mot à dire, son propre Guérisseur, s'il n'était pas en ce rang,
Sauv' pourrait être sur qu'il aurait voulu prendre sa place, nan, en faite
elle ne peut pas en être sur, elle ne sait pas. Ne vit pas dans le présent
en parlant du passé, le présent c'est le présent. Sauv' se calmait, c'est
vrai que Trahison Dérisoire lui avait donné beaucoup de conseil, de très
bon conseil. Il n'est peut-être pas parfait niveau caractère, mais en tant
que Guérisseur, on peut dire qu'il l'est. Elle fit un sourire en direction de
Trahison Dérisoire et elle s'assit, il s'approchait un peu et avait toujours
un sourire et un regard qui ne laissait paraître aucun sentiment, aucune
émotion. Elle ne pouvait pas montrer ça peur mais quand elle était seule
avec son Guérisseur, elle avait un sentiment d'insécurité, c'est pour ça
qu'elle ne voulait pas tomber malade. Son sourire retombait. Elle se
retournait vers le lac et se mit au bord, elle trempait sa patte dans l'eau
et la remontait de suite, le sourire aux lèvres, elle retournait vers son
Guérisseur et attendit une réponse, ou un signe, n'importe quoi.

[ Je savais pas quoi dire ~~ Donc j'ai écris des trucs :$ ]