(Je vous prévient, si c'est pas de la grande littérature mon RP, c'est juste par flemmardise pure et dure .. ^^)

Nature Sauvage trottina jusqu'à la pile de gibier pour y prendre une souris. Elle s'installa près de l'entrée de son antre pour déguster son repas. Puis l'odeur de sang vint titiller ces narines. Cette odeur âcre et nauséabonde qu'était celle du sang. Elle tourna la tête de tous les cotés pour essayer de voir d'où venait cette odeur. La guérisseuse se leva et se dirigea vers l'entrée du camp, un peu paniquée. Puis ce qu'elle y vit lui glaça le sang.
Enchantement Sauvage, sur le dos de Feu Follet. Elle était apparemment inconsciente, et saignait abondamment. Nature Sauvage se rua vers la blessée quand Feu Follet la déposa au sol. Elle vérifia tout d'abord si elle respirait. C'était le cas. Elle tenta de lui masser la cage thoracique, quand un craquement se fit entendre ... Ces os étaient peut-être cassés, mais au moins fêlés. Elle courut comme le vent vers son antre pour chercher de l'ortie -pour ses os- ; du souci -pour les petites blessures- ; et du pavot -pour la calmer et l'endormir. Elle revint la bouche pleine de remèdes, et tacha de les appliquer sur les multiples blessures de la guerrière. Quand elle lui eut donné le pavot, elle demanda de l'aide pour la déplacer dans son antre. Une fois la blessée endormie, Nature Sauvage revint à la place centrale et annonça :
-Elle s'est endormie. Mais elle est en piteux état et aura besoin de beaucoup de repos ...

Puis, elle se dirigea vers Feu Follet pour lui demander gentiment ce qu'il s'était passé. Elle savait que les deux chats ne s'entendaient pas très bien, mais pas au point de la blesser aussi grièvement. Un fois à portée de voix du chat, elle lui dit d'une voix douce :
-Que s'est-il passé ? ...

Feu Follet ne parut pas du tout surpris ni gêné de cette question. Et il répondit d'une voix extrêmement calme et posée :
-Non, je ne l'ai pas tuer. J'ai sauté du haut des planches de bois de la Maison Abandonné

Nature Sauvage hocha calmement de la tête. Elle ne savait pas trop quoi en penser. Mais elle se doutait de ce qu'il allait continuer. Il allait dire qu'elle avait sauté en même temps pour le sauver. Ce qui correspondrait pas mal au caractère de la guerrière. La guérisseuse savait tout au fond d'elle, qu'il disait vrai. Il la convainquit encore plus quand il continua sa phrase :
-Et elle a sauté avec moi pour me sauvé la vie.

Elle hocha de la tête de nouveau. Puis elle murmura :
-D'accord ... merci ..

Et en plus ce qu'il lui disait concordait avec les blessures de la chatte. Elle avait du tomber sur le coté, broyant ses os contre le sol, et les petites plaies ont du être causées par les brindilles sur laquelle elle a atterri. La femelle retourna dans son antre pour voir comment évoluait l'état de sa patiente. Elle s'assit près d'elle et l'observa longuement jusqu'à ce qu'elle se réveille. Quand elle fut consciente, elle lui murmura gentiment :
-Comment te sens tu ?