Broken Heart [Pv Voie Lactée]

*Lieutenant(e)* du Clan **du Chien**

Cela fait si longtemps. Si longtemps que je porte cette haine en mon sang, en mon cœur. Cette haine envers un chien qui avait trahit son clan. Une lieutenante, soit-dit fidèle, qui n'avait pas hésité à donner son amour à un solitaire. D'abord cette chien eut crut que le Clan des Etoiles la soutenait enfin après avoir laissé la malchance lui donner un nom sinistre, et qu'ils l'acceptaient, de par son noble présent de lieutenant. Mais ils ne l'avaient sans nul doute jamais acceptée, car ce solitaire, tel une rose, l'avait charmé, s'était emparé de son cœur. Pouvait-il recoller les morceaux? Plus maintenant. Ce solitaire, la chienne l'avait fort aimé et trahit son clan pour lui donner un peu de cet amour qu'elle noyait dans sa tristesse.

Mais une fois ceci fait, elle s'en mordit les doigts, prenant conscience de son erreur, elle se tapit dans de sombres abysses. Baissant la tête elle fondit en larmes et cessa de vivre. Pas qu'elle mourut, non, seulement que son envie de se battre était nulle. Elle croyait que, si elle relevait ne serais-ce qu'un peu les yeux, les autres n'en sauraient rien, elle n'aurait qu'à tuer ce solitaire. Mais la volonté de lui ôter la vie elle la sacrifia à sa place. Elle ferait comme si de rien n'était, ignorant que quelqu'un lui en voudrait à mort, lui en voudrait au point de la torturer, tout en étant dans l'incapacité de le faire. Elle-même. Et cette chienne se nommait Cœur Brisé.

Une chienne husky qui avait été au début tout à fait malchanceuse, et que le sort n'avait pas finit de maltraiter, il désirait ardemment encore s'amuser, laissant peser sur ses frêles épaules une tristesse d'un amour brisé et d'une famille morcelé. Ainsi finit la triste vie de Cœur Brisé. Ou peut-être pas...?

Oui c'est vrai, je vis encore et je compte bien vivre longtemps. Si je consomme des proies, j'en rapporte et de ce simple fait je me doit de vivre encore, pour mon clan, même si je sais très bien que personne ne me regrettera si je part, ils me chasseront à mon avis d'eux-mêmes quand la rage leur sera monté à la tête, quand ils apprendront mon secret.

Non, ils ne le sauront pas. Je m'avance lentement vers la foret, sans aucune volonté de chasse, même si je m'y obligeait, à vrai dire, je n'avais aucun droit de donner mon avis. Je me mis en chasse, puis renonça en m'élançant dans une course folle. Désolé par ce sort, je me stoppa. Parce qu'en continuant dans cette direction, j'attendrais dans quelques minutes en course folle et sans m'arrêter comme je comptait le faire les rochers aux milles couleurs. Territoire ou je l'avais rencontré. Je ne m'attache pas spécialement à ce lieu, néanmoins je le hais et je ne suis pas prête mentalement, on va dire, à m'y rendre, cela me serait trop torturant.

Je fais quelques pas en arrière, déchirée par le fait que je saurait peut-être le retrouver, mais que je m'en privait alors qu'aucune personne n'en serait au courant, je me remet à courir, ne regarde pas devant moi et arrive devant un arbre. Je suis en course. J'aurais pu, si j'avait voulut, m'arrêter. Je ne l'avait pas fait. Pour la simple et bonne raison que je voulais faire du mal à la traitresse. J'ai foncé dans l'écorce dure et j'ai eu souffert. Ma tête à résonné, enfin je crois, j'ai hurlé, aboyé, mais je me suis surtout retrouvée encore plus minable. Allongée sur le coté, c'était mon crane et mon oreille qui avait souffert le plus. Je voyais un peu de sang. Mais ça m'avait fait du bien. Soigner par le mal. Stupide.

Je ne pouvais pas rester ainsi, car si cela s'infectais, je serait surement morte ou malade, les autres s'occuperaient de moi, qui suis inutile et cela je ne pouvais le supporter. Pourquoi ne pas aller voir le guérisseur? Bon, je ne vois pas le problème. Après tout c'est son boulot. M'enfin, je ne lui dirait surement pas que je me suis cognée sur un arbre en fonçant à toute vitesse. Ce serait un acte totalement stupide et je serait obligée de lui dire pourquoi, et ça, je ne le peux pas. Je rentre lentement au camps, j'ai peur que si je vais trop vite je tombe dans les pommes.

Enfin, cela sera seulement mon problème, mais bon, ce serait mieux qu'on s'inquiète pas trop pour moi. J'arrive enfin au camps avec du sang séché sur toute l'oreille droite et une partie du visage, surtout autour de l'oreille. Je sens mon odeur mêlé à celle amère du sang, celle repoussante du liquide rouge. Le sang me dégoute. Son odeur, sa texture et même sa couleur. J'entre enfin dans la tanière du guérisseur. J'ignore si c'est un ou une, parce qu'avant je ne m'était même pas préoccupée de savoir qui était qui car je m'impliquais peu dans le clan, et, maintenant, je m'en mordait les doigts. Je savait, parce que c'était quand même le guérisseur, que son nom est Voie Lactée. A vrai dire, j 'ignore tout à fait ce qu'est une Voir Lactée.

Et franchement, je m'en moque. J'entre dans sa tanière avec regret, car je n'aimerais pas être là. Mais je savait que je me devais de survivre, et donc de me faire soigner. J'avais encore mal. Cela saignait toujours après dix minutes, peu certes, mais je sentait encore des perles de sang glisser entre mes poils noirs. Sensation étrange et désagréable. Je ne la regardais pas dans les yeux, Voie Lactée, et je dis poliment et d'une manière coupable:

-Mes salutations... Je crois que je saignes un peu. Est-ce dans vos moyens de m'accorder quelque soins que ce soit?

Invité

[désolé j'ai mis beaucoup de temps]

Voie Lactée était tranquillement en train de ranger ses herbes, quand l'odeur du sang la sorti de ses notes mentales ...
Ben voyons, encore un chien qui n'a pas conscience que j'ai du travail ... Elle sursauta en appercevant sa lieutenante dans l'entrée de sa tanière :
-Mes salutations... Je crois que je saignes un peu. Est-ce dans vos moyens de m'accorder quelque soins que ce soit?

Voie Lactée observa sa lieutenante, et vit que la chienne saignait de l'oreille, et avait une petite déformation cranienne ...

_Bien sûr, je suis là pour tout les membres de mon Clan !! Mais vois-tu un inconvénient à ce que je te demande ce que tu t'es fait ?Ou plutôt comment tu te l'ai fait ?

Voie Lactée attendit la réponse tout en allant s'emparer de cataplasme et de graines de pavots, ainsi que de toiles d'araugnée

*Lieutenant(e)* du Clan **du Chien**

Cœur Brisé regarda avec étonnement la chienne; en effet elle n'était pas bien habituée à ce que l'on la tutoie; elle-même n’appréciait pas faire ainsi avec des personnes auquel elle ne nourrissait pas particulièrement un attachement, et ce quelque soit leur grade l'un par rapport à l'autre. Ce n'était pas, elle pouvait le constater, la meilleure façon de parler à un de ses congénères comme le lui faisait penser Voie Lactée sans vraiment s'en rendre compte.

Le fait qu'elle ait dit qu'elle était là pour tous les membres de son Clan réchauffait le cœur de la lieutenante, cela lui permettait de ne pas oublier quelque part qu'elle était censée considérer le clan comme une famille et que si quand elle s’abandonnait à la tristesse elle ne le faisait pas, les autres au moins semblaient se soucier d'elle et cela d’ailleurs l'enchanta sur le moment. Et quand elle eut achever cette phrase, la husky crut un instant qu'elle pourrait ne pas poser de questions, mais l'instant d'après son erreur fut dénoncée: elle voulait savoir ce qui se tramait.

Partagée entre lui dire et risquer qu'elle ne comprenne pas, ou ne pas le lui dire et qu'elle pense que la lieutenante cache quelque chose de mauvais. En quelque sortes, c'était là la vérité. Plus précisément, si elle lui disait, elle avait peur qu'elle la juge et qu'il y ait des fuites, que ce soit parce que la guérisseuse l'avait dit à quelqu’un d'autre ou une oreille attentive passant par là. D'un autre coté, elle n’apprécierait pas vraiment qu'elle se dise que le lieutenant prépare quelque chose, car si les deux chiennes se connaissaient, elle n'étaient pas vraiment amies, et il était impossible de savoir qui pensait quoi de l'autre et pour la lieutenante s'en était lassant. Elle baissa la tête.

Elle traversait une mauvaise passe, c'était sur et certain. Avait-elle cependant envie de lui confier quoi que ce soit? Aucune envie, non. Elle ne la connaissait pas et n'avait pas confiance en elle. Pourtant, elle-même savait qu'elle devrait tôt ou tard se confier à un chien. Mais serait-il dans la capacité de comprendre pourquoi la jeune chienne se faisait du mal? Elle n'en était pas sure. Mais si elle tardait trop à lui dire pendant qu'elle réfléchissait à une parade, elle allait se douter de quelque chose. D'un autre coté, si elle disait quelque chose du genre "je suis tombée" elle ne la croirait pas. Faut pas pousser non plus, c'est une guérisseuse, elle est pas idiote. Elle sait bien que ce genre de blessure ne se font pas toutes seules. Un combat? Et puis quoi encore, elle est pas stupide au point de voir qu'elle ne porte pas l'odeur du clan ennemi. Et puis si la déchirure légère de l'oreille pouvait suffire, la bosse colossale qu'elle s'était fait ne peut pas s'être créer d'un coup de griffe, aussi fort soit-il!

Elle ne savait pas vraiment quoi répondre à cette question, et le pire, c'est qu'elle ne pouvait pas revenir en arrière. L'idée de s'en aller maintenant dans son dos lui avait traversé l'esprit, mais que penserait le clan d'une lieutenante si peureuse? Surement n'en serait-il pas fier, et, même si elle se considère comme une traîtresse, elle veut tout faire pour que son clan ne sache en aucun cas ses erreurs et regrette sa lieutenante. Cœur Brisé affronta elle-même et se décida à répondre tandis que Voie Lactée faisait des trucs de guérisseurs; chercher des choses, et le pire c'est qu'elle ne savait même pas e qui allait lui arriver, la Cœur Brisée, si elle allait avoir mal, ce qu'elle allait devoir faire...

-Je... Vous ne comprendriez pas de toute façon. Et puis ça n'a pas d'importance. Soignez-moi et nous n'en parlerons plus.

Très convainquant, je n'aurais pas fait mieux. Sa voix hésitante, premier doute. Et comme ces mots étaient mal choisit! Si elle n'insiste pas c'est une faible de nature qui ne cherche pas à avoir des amis, sérieusement. Elle savait qu'elle allait lui demander, du moins elle le supposait, alors elle soupira, détourna le regard et lança:

-Ok, je me suis tapée la tête contre un arbre. Parce que j'avais... Mal au cœur.

Invité

-Je... Vous ne comprendriez pas de toute façon. Et puis ça n'a pas d'importance. Soignez-moi et nous n'en parlerons plus.

Voie Lactée qui était revenue de sa fissure fut surprise du ton du husky, elle n'avait pas l'habitude d'être tutoyée !!! Son ton sonnait de plus faux, et comme elle devait s'en être rendu compte, elle avoua :

Ok, je me suis tapée la tête contre un arbre. Parce que j'avais... Mal au cœur.

Non !! Voie Lactée détestait quand elle n'était d'aucun secours au gens !!!! Elle tenta tout de même des choses ...

Tu sais, je ne vais en aucun cas rapporter ce que tu as fait si part hasard tu venais à me dire pourquoi ? Et une dernière chose avant que tout coeur s'ouvre et délivre tout ses secrets, ne me vouvoie pas s'il te plait ... Tu devrais me considérer comme quelqu'un qui t'apportearait des choses, quelqu'un de proche de toi ... Un clan est une immense famille dont tu fait partie sache le !!! Et quoi qu'il t'arrive, je serais là, ainsi que le reste de notre grande famille !

Elle avait parlé d'une voix qui se voulait rassurante, et qui sonnait un peu d'une double voix, comme si quelqu'un à ses cotés affirmait exactement la même chose ... Tout ses visiteurs jusque là lui avait avoué que sa tanière était comme un lieu de savoir, quelque chose d'étrange, mais qui faisait se sentir en sécurité ...; Elle esperait que ce confort ce ferait ressentir chez sa lieutenante

Invité

Edité !

*Lieutenant(e)* du Clan **du Chien**

Tu sais, je ne vais en aucun cas rapporter ce que tu as fait si part hasard tu venais à me dire pourquoi ? Et une dernière chose avant que tout coeur s'ouvre et délivre tout ses secrets, ne me vouvoie pas s'il te plait ... Tu devrais me considérer comme quelqu'un qui t'apportearait des choses, quelqu'un de proche de toi ... Un clan est une immense famille dont tu fait partie sache le !!! Et quoi qu'il t'arrive, je serais là, ainsi que le reste de notre grande famille !

Le clan. Grande famille, hein? Bravo, Coeur Brisé. Tu avait trahi ta famille. Quelle bonne nouvelle. Rien de mieux pour te sentir bien. Je regardes le sol. Qu'un apprenti fasse ça, c'est déjà grave. Qu'un guerrier le fasse, c'est inacceptable. Alors qu'un lieutenant fasse ça, c'est quoi? Grave à en mourir? Okay, de toute façon, c'est fait. Oublie-le ton joli solitaire. Tu est récupérable. Enfin, je crois. Mais il le faut. Il faut que tu vive. N'est-ce pas toi qui a dit à ton chef qu'il n'avait le droit de flancher? A l'époque, jeune guerrière que tu étais, tu l'avait fait sans une once de regret. Tu étais même intérieurement fière d'affronter ta peur. Mais tu l'avais fait. Sans nul doute. Et aujourd'hui, tu devais suivre ton propre conseil; n'oublie pas à qui appartiens ton cœur.

Ton clan possède tout ce qu'il y a en toi: la moindre goutte de sang, le moindre poil, tu était à lui. Et tu devais oublier ta trahison. Mais plutôt que de l'enfouir comme un caillou dans du sable, réfléchit. A la moindre tempête il ressurgira. Si plutôt tu confiait ce secret à la gentille dame devant toi? Pourquoi pas, au fond, c'est une bonne idée. Elle ne dira rien. Tu connais les guérisseurs. Honnêtes, simples, altruistes. Pas comme toi. Tu est sarcastique, égoïste, à tendance à mentir. Et bien que ça c'est pas le profil du lieutenant, tu t'en fout, et si des chiens disent le contraire, tu dira que c'est toi que le chef à choisit et pas les autres. Il a confiance en toi. Alors, oui, t'a déconné. Mais tu t'en fout maintenant. Il faut oublier tout ça. Avancer. Cœur Brisé en a marre d'avoir son petit cœur lacéré. Maintenant, il faut oublier. Tout oublier.

J’avance un peu vers la guérisseuse. Peut-être pour faire en sorte que personne n'entende. Pourtant, si une personne approchait, je le saurai. Bon sens de l'oreille. Les chiens y sont forts. Bonne oreille. Très bonne oreille, cette Cœur Brisé. Alors ça sert à rien de faire semblant d'être suivit. Parce que tu est seule avec Voie Lactée. La jolie guérisseuse qui ne demande qu'à t'aider. Soit tu la ferme et tu souffre en silence, soit tu pense à voie haute et on n'en parle plus. Tu ouvre la bouche, mais aucun son n'en sort. Par quoi commencer? Que dire? Tu réfléchit quelques instants, puis tu te décide enfin à l'ouvrir:

-J'ai fait une erreur. J'ai été naïve. J'ai cru que, au fond, trahir le code du guerrier n'était pas si grave, que ce que j'allais faire causerait plus de bien que de mal, après tout, ça ne concernait que nous deux. J'ai aimé un solitaire.

Ici, elle se sentait bien, rassurée. Comme un nid pour un oiseau, ici, c'était un petit cocon. Elle se sentait à l'aise, même si vider son sac semblait dur, la guérisseuse lui donnait l'impression d'être en train de faire quelque chose qu'il fallait. En fait, il fallait qu'elle se confie à quelqu'un, et Voie Lactée était la personne parfaite pour ça. Et puis, il fallait bien qu'elle parle, un jour ou l'autre, et aujourd'hui et ici semblait l'idéal; le bon lieu, la bonne personne, les bonnes raisons... Toujours les bonnes raisons de pleurer.

-Et le problème, c'est que lui aussi. Et ça m'a... Encouragé? Oui. A vous trahir. Je n'ai jamais voulu faire de mal; je veux oublier tout ça, je ne veux plus y penser, je ne veux plus trahir mon clan. J'ai fait une erreur; je le sais, j'arrête cette relation, mais comment faire pour... Oublier? Je me demandes si vivre en vaux la peine. Ma mère... Morte. Ou est le clan des Etoiles, hein? Il est censé nous aider. Pourtant, il m'a retiré ma famille; j'ignore ou est mon père. Je ne sais même pas qui il est en réalité. Il m'offre l'amour, maintenant? Un amour perdu, oui. Qu'ai-je donc fait pour mériter Ça? Voie Lactée, je ne sais plus quoi faire...

Voilà. Si elle te dénonce, t'aura même plus la force de dire le contraire. Tu viens de parler de suicide. Tu te demandes si vivre en vaux la peine. Tu est si idiote. Tu as les yeux mouillés. A envie de pleurer. Tu est sur le point. Mais la larme ne veux pas sortir. Elle veut te montrer à quel point tu est accablé. Tu baisse les oreille et attend qu'elle te juge; tu attend le pire.